L’orgasme féminin : Quand le plaisir prend possession du corps

L’orgasme féminin, c’est ce moment magique où le corps et l’esprit se lâchent, mais parfois, ça reste aussi insaisissable qu’un mirage. Pourquoi certaines n’arrivent pas à franchir ce cap de plaisir, et que faire quand c’est plus « tchurrrrrrrrr » que « trop ​​fort aux fesses » ? On vous dit tout.

Vous avez sûrement entendu cette phrase : « Elle était comme possédée» Oui, mesdames et messieurs, l’orgasme féminin peut être si intense que certaines femmes donnent l’impression d’être en transe, comme dans une cérémonie mystique où leur corps s’exprime. Le souffle qui s’accélère, les cris incontrôlés, les spasmes qui semblent répondre à une force invisible… Mais pas de panique, ce n’est pas un esprit frappeur qui passe par là, c’est juste une vague de plaisir qui balaie tout sur son passage.

L’orgasme féminin, c’est avant tout une explosion sensorielle, une symphonie entre le corps et l’esprit. Tout commence doucement : les muscles se tendent, la respiration devient haletante, et tout d’un coup, bam. Une vague de contractions s’empare du bassin, du vagin, de l’utérus. C’est comme si le corps disait, « C’est mon moment, laissez-moi danser». Et pourtant, cette danse intérieure reste un mystère pour certaines femmes qui n’ont jamais connu cet état.

Quand l’orgasme ne vient pas, on parle d’anorgasmie selon les explications de Dr François Xavier Kaboré,  gynécologue obstétricien. Si vous ne savez pas ce que c’est, imaginez un feu d’artifice où l’étincelle refuse de prendre. Il y a l’anorgasmie primaire, quand une femme n’a jamais atteint l’orgasme et puis il y a l’anorgasmie secondaire, quand l’orgasme décide de faire grève après avoir bien travaillé pendant un moment.

Alors, pourquoi certaines femmes restent-elles spectatrices de cette transe orgasmique ? D’abord, renseigne le Dr Kaboré, il y a les facteurs physiques. Par exemple, certains médicaments, comme les antidépresseurs, peuvent mettre un frein au plaisir. Une ménopause, avec sa baisse d’œstrogènes, ou des muscles périnéens trop faibles peuvent aussi être des obstacles. Sans oublier les infections ou des interventions chirurgicales, comme l’ablation de l’utérus, qui peuvent bouleverser le corps.

Mais l’orgasme, c’est aussi une affaire de tête. Stress, anxiété, traumatismes passés, divorce, deuil ou même excision peuvent fermer les portes du plaisir. Et puis, soyons honnêtes. Un partenaire qui manque de complicité ou d’écoute, ça n’aide pas. Si le corps est prêt mais que l’esprit dit « pas aujourd’hui », l’orgasme reste hors de portée.

Heureusement, il y a toujours de l’espoir. Quand les causes sont physiques, des solutions existent. Un traitement hormonal pour la ménopause, une rééducation périnéale, ou encore le traitement d’une infection peuvent changer la donne. Pour les cas plus complexes, comme après une excision, une reconstruction clitoridienne peut permettre de retrouver des sensations.

Mesdames, l’orgasme, ce n’est pas une course contre la montre. C’est une alchimie entre le corps et l’esprit. Messieurs, si un jour elle vous dit que vous êtes « fort aux fesses », félicitations, vous avez touché le jackpot. Sinon… un tchurrrrrrrrr peut aussi être un appel à faire mieux.

Madina Belemviré 

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