CHUP-CDG : l’unité de soins maternels kangourou, une alternative aux couveuses inaugurée

Le jeudi 15 juin 2023, le directeur des services généraux et de la logistique du Centre Hospitalier Universitaire Pédiatrique Charles de Gaulle (CHUP-CDG), Dénis Compaoré, représentant la directrice générale, a procédé à l’inauguration de l’Unité de Soins Maternels Kangourou (SMK). Cette unité, opérationnelle depuis un an, a été réhabilitée par l’UNICEF pour un montant de 10 millions de FCFA. James Mugaju, représentant résident adjoint de l’UNICEF, était également présent lors de la cérémonie.

L’unité de soins maternels kangourou a été inaugurée

L’Unité de Soins Maternels Kangourou s’intègre dans le dispositif existant et permet aux enfants déjà admis en néonatologie de poursuivre leur rétablissement. Selon Denis Compaoré, le directeur des services généraux et de la logistique, les enfants qui y sont admis bénéficient d’une prise en charge gratuite et leur gain de poids est plus rapide que dans les couveuses conventionnelles où ils sont séparés de leur mère.

Une mère portant son bébé

Dans cette unité, explique le Dr Aïcha Belemviré Traoré, responsable de l’unité, le personnel de santé prodigue des soins en favorisant le contact peau à peau entre la mère et son bébé. Cela renforce la confiance de la mère en elle-même et aide à lutter contre le refroidissement chez le nouveau-né.

Dr Aïcha Belemviré Traoré, chef de l’unité Kangourou

Cette approche est une alternative aux couveuses, permettant aux prématurés et aux bébés de faible poids de recevoir les soins kangourou aux côtés de leur mère, avec le soutien du personnel de santé. Le chef de l’Unité a exprimé sa satisfaction quant aux résultats obtenus depuis la mise en place de l’unité, ayant accueilli environ 87 bébés qui ont reçu des soins après leur stabilisation en néonatologie.

James Mugaju, représentant adjoint de l’UNICEF

James Mugaju, représentant adjoint de l’UNICEF au Burkina Faso, souligne que la pratique optimale des soins maternels kangourou permet de réduire jusqu’à 70% des risques d’hypothermie et 65% des infections, ce qui a un impact significatif sur la réduction de la mortalité néonatale de 50%. Il a affirmé également la volonté de l’UNICEF de reproduire cette unité dans plusieurs régions.

Madina BELEMVIRE

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