Journées de périnatalité à Bobo Dioulasso: des participants apprécient

La santé de la mère joue sur la santé du fœtus et du nouveau-né et quand le nouveau-né est malade, la mère également est malade parce que toute la famille ne peut pas se sentir bien. Conscient de cet état de fait, les professionnels de la santé œuvrant dans ce domaine ont décidé de conjuguer leurs forces pour améliorer la prise en charge du couple mère-enfant. Ainsi, du 27 au 29 juillet 2021, plus de 700 personnes du Burkina Faso, du Mali, de la Côte d’Ivoire, du Togo, du Sénégal, ont participé dans la ville de Sya, aux 5èmes journées du REMHBS, 3 èmes journées de la SOBUPED et les 1 ères journées de I’ASAD. A la fin de ces trois jours de travaux, des participants apprécient. 

 

Pr Traoré, gynécologue obstétricien, Président de la Société malienne de gynécologie obstétrique et membre du comité scientifique de Covid au Mali

Dans le domaine de la santé c’est à la limite une obligation d’avoir des formations régulières. C’est salutaire que ces journées aient eu lieu car cela permet une mise à niveau, un partage d’expériences de différents pays. Cela va nous permettre d’améliorer nos pratiques au service des patients et de la population de façon générale. L’organisation aussi était bien à notre niveau.

Dr Sonia Douamba/Kaboret, Responsable de l’unité d’oncologie pédiatrique au CHUP-CDG

Le congrès s’est bien passé et les échanges ont été très enrichissants. J’ai beaucoup appris. Ce que j’ai retenu, c’est qu’il faut toujours renforcer la collaboration entre spécialistes, à savoir les gynécologues et les pédiatres ainsi que les sages-femmes, les attachés de santé et les infirmiers. Il faut travailler ensemble pour obtenir de bons résultats.

Pr Eric Bohoussou, gynécologue obstétricien

Ce que nous pouvons retenir, c’est la mise en place d’un réseau de périnatalité. Il y a trois ans de cela, nous étions là et nous avions eu l’idée de lancer ce réseau. Je pense que cette année, ça va se faire et avec l’expérience du Burkina, ça peut nous permettre d’améliorer tout ce qui concerne la santé de la mère et de l’enfant.

Dr Nalago Kisito, maître de conférences agrégé de pédiatrie, enseignant à l’UFR/SS de l’Université Joseph Ky Zerbo, Chef de l’unité néonatologie du CHUP-CDG

En tant que professionnel de santé, enseignant chercheur, c’est un congrès que j’ai apprécié à sa juste valeur. De ces trois journées de travaux, nous avons retenu que la santé de la mère et de l’enfant dans ce contexte de covid-19 mérite qu’on s’y penche davantage afin d’améliorer la survie des mères et des nouveau-nés. Je souhaite donc que les recommandations issues de ce congrès puissent être mises en œuvre et que ce congrès ne soit pas un congrès de plus, mais un congrès qui apporte un changement dans la façon de prendre en charge la mère et l’enfant.

Propos recueillis par Madina Belemviré

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