Journée mondiale des malades : Dr Siaka Sia

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la maladie est un «dysfonctionnement
d’origine psychologique, physique et/ou sociale, qui se manifeste sous différentes formes.» Ainsi donc, le malade a besoin de recouvrer la santé et cela passe par une prise en charge adéquate de la part de tous ceux qui prennent soins de ce dernier, les soignants y compris.

Le malade est celui ou celle qui souffre d’un dysfonctionnement d’origine psychologique,
physique et/ou sociale, qui est en mauvaise santé et ayant besoin de soins pour recouvrer la
santé.

L’OMS définit la santé comme «un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité». La santé est ainsi prise en compte dans sa globalité. Elle est associée à la notion de bien-être.

A l’occasion de la journée mondiale des malades célébrée chaque 11 février et conformément
à l’esprit de Saint Jean Paul II en 1992 il y’a 30 ans de cela, jour pour jour, toutes les entités
de la société devraient avoir une attention particulière à l’endroit des malades et de tous ceux qui prennent soins d’eux.

C’est pourquoi il est bien indiqué de rendre un hommage à tous ceux qui prennent soins des
malades, en particulier les soignants, qui malgré un contexte de double défi sécuritaire et
sanitaire dans le monde et singulièrement dans notre pays le Burkina Faso donnent le meilleur
d’eux même pour offrir des soins à des malades qui souffrent de leur maladie et des dures
conditions de travail des praticiens dans un contexte précaire.

Ceci dit les acteurs de la santé, la société civile devraient plus se pencher sur la question des
malades avec empathie et offrir les meilleurs plateaux techniques du moment, à ceux qui sont dans le besoin pour assurer leur bien-être.

Un regard particulier à l’endroit de ceux qui
prennent soins des malades s’avère nécessaire aussi pour l’atteinte des objectifs recherchés
par les malades et les différents acteurs.

Les décideurs quant à eux avec l’appui de tous les acteurs doivent redoubler d’efforts pour
mieux faire face aux défis sanitaires du moment notamment la lutte contre la COVID-19, les
maladies non transmissibles(MNT) responsables de 41 millions de décès au niveau mondial, ce qui représente 71% des décès dans le monde. (OMS)

Cette synergie d’action à tous les niveaux permettra de soulager des malades, de les guérir et d’éviter ainsi le décès précoce qui au-delà d’être un échec de la médecine est un échec de toute la société.

La prévention de la maladie reste le moyen le plus sûr et le moins coûteux surtout dans un
contexte de rareté des ressources pour le contrôle des maladies et donc pour éviter d’avoir des malades.

Dr Siaka SIA
Médecin de santé publique
(Politique, planification et
management des systèmes de santé 

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