Journées scientifiques de chirurgie : 100 à 150 personnes attendues à Bobo les 29 et 30 janvier
- Pr Edgar OUANGRE, Président de la SOBUCHIR
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La Société burkinabè de Chirurgie (SOBUCHIR) organise les 29 et 30 janvier 2021 dans la ville de Bobo Dioulasso, les 2èmes journées scientifiques de chirurgie et les premières journées scientifiques de l’INSSA. Placées sous les thèmes « La pratique de la chirurgie dans le contexte de Covid-19 » et « La pratique de la chirurgie dans les hôpitaux de 2e niveau savoir les Centre hospitaliers régionaux du Burkina et les Centre médicaux avec antennes chirurgicales au Burkina Faso », ces journées vont permettre aux différents participants de mettre à jour leurs connaissances. Pour en savoir plus, Bulletin Santé s’est entretenu avec le président de la SOBUCHIR, Pr Edgar OUANGRE, Pr titulaire de chirurgie générale à l’unité de formation et de recherche en Science de la santé de l’Université Joseph Ki Zerbo. Pr Ouangré est également chirurgien au CHU Yalgado Ouédraogo et responsable des urgences viscérales.
- Pourquoi des journées dédiées à la chirurgie ?
Normalement nous devrons organiser un congrès en 2020, mais malheureusement c’était difficile avec cette situation de la Covid-19 dans le monde. Pour éviter que notre Société ne soit dans une certaine léthargie, nous avons décidé d’organiser des journées pour permettre aux uns et aux autres de communiquer les résultats de leurs recherches en ce qui concerne la chirurgie au Burkina Faso. On voulait délocaliser ces journées et comme l’Université Nazi Boni de Bobo Dioulasso voulait aussi organiser leurs premières journées scientifiques du département de chirurgie et spécialités chirurgicales de l’INSSA, nous avons voulu intégrer les journées de la SOBUCHIR aux journées scientifiques du département de chirurgie de l’INSSA. Ce qui fait que le nombre de personnes attendues va varier entre 100 et 150 personnes qui seront réparties dans trois salles.
Quels sont vos objectifs recherchés ?
Nous voulons permettre d’abord aux chirurgiens de pouvoir s’entretenir sur la pratique de la chirurgie dans ce contexte de la Covid-19 parce qu’il faudrait réaménager cette pratique afin d’intégrer les différents risques inhérents à la pratique de la chirurgie chez un malade Covid et de développer davantage cette confraternité au sein de cette famille de chirurgien. Deuxièmement c’est de permettre aussi aux chirurgiens qui se retrouvent dans les Centres hospitaliers régionaux du Burkina Faso, au nombre de huit, de présenter ce qu’ils mènent comme activités. Cela va donner une meilleure visibilité de la pratique de la chirurgie dans ces zones.
Qui sont les participants ?
Les participants sont des médecins spécialistes en chirurgie et spécialités chirurgicales, les infirmiers spécialistes en chirurgie, en anesthésie, les étudiants en médecine et les médecins qui sont en formation dans les différentes spécialités chirurgicales. Mais les autres médecins sont invités.
Nous avons pris un certain nombre de dispositions pour respecter les mesures barrières. Le port du masque est obligatoire aussi bien pour les participants que ceux qui vont présenter les communications. Il faut aussi se laver ou se désinfecter les mains avant d’avoir accès à la salle.
Madina Belemviré
