Position brouette, bélier… : quand le lit devient une zone à risque
Faire l’amour, ce n’est pas sauter sur madame comme si elle était un matelas en promo. Certaines positions “créatives” et un peu trop d’enthousiasme peuvent provoquer de vraies blessures. Surtout chez les femmes qui allaitent. Oui, oui, des déchirures. Vous voulez savoir lesquelles sont les plus dangereuses ? Lisez ça.
Le Pr Der Adolphe Somé, gynécologue obstétricien, l’a dit sans détour : “Même mettre, il y a des façons de mettre.” Voilà. Tout est là. Ce n’est pas parce que tu as une télécommande que tu dois appuyer sur tous les boutons en même temps. Faire l’amour, ce n’est pas un concours de performance. Si ta technique c’est : “je mets, je pousse, je fais le cheval”, il y a de fortes chances que tu transformes une jolie soirée en drame gynécologique. Surtout chez les femmes qui allaitent.

Pourquoi ? Parce qu’après l’accouchement, leur corps est encore en transition. Les hormones de grossesse disparaissent peu à peu, mais le vagin, lui, n’a pas encore retrouvé sa souplesse d’antan. Ainsi, la muqueuse est plus sèche, plus épaisse, moins extensible. Et quand monsieur débarque avec son chef de famille sans négociation préalable, ça craque.
Oui, soutient Pr Somé, on parle bien de déchirures vaginales. Pas les petites brûlures passagères là. Non, non. De vraies fissures, parfois profondes, qui saignent, qui brûlent, et qui font que certaines femmes n’osent plus jamais dire “oui” sans grimacer.
Et ce n’est pas qu’une question de taille. Même un petit calibre, mal utilisé, peut blesser. Mais bon, il y a toujours ces gars qui pensent que plus c’est gros, plus c’est glorieux. Frère, si chaque fois que tu baisses le pantalon la fille dit « Seigneur prends-moi maintenant », ce n’est pas souvent un bon signe. Elle n’est peut-être pas excitée. Elle est en train de voir sa vie défiler.
Ajoute à ça des positions sorties tout droit d’un feuilleton brésilien et là, c’est l’ambulance. Tu veux tenter la brouette du maçon pressé, où madame a les jambes en l’air pendant que toi tu fais des va-et-vient comme si tu livrais des sacs de ciment. Le vagin, ce n’est pas un chantier.
Ou encore le coup du bélier surpris, celui où tu arrives dans son dos pendant qu’elle berce le bébé. Même les chèvres attendent que l’autre soit prêt.
Certains enchaînent même avec le “tiens-toi bien au matelas”, version tremblement de terre. Pas de préliminaires, pas de lubrifiant, pas de mots doux. Juste “on y va” comme si c’était une urgence nationale? Madame finit aux urgences gynéco, pendant que monsieur dit : “Mais je pensais qu’elle aimait ça…”
Petit rappel utile, entre le 14e et le 28e jour du cycle, certaines femmes sont aussi plus sensibles, avec une muqueuse plus fragile. Donc même sans accouchement récent, le corps peut dire “stop” sans qu’on l’écoute.
Bref. Faire l’amour, c’est comme cuisiner un bon tôt, on ne jette pas la farine dans l’eau bouillante sans touiller. Il faut de la chaleur, de l’attention, du rythme. Et surtout, surtout demander si ça va. Parce qu’au fond, le vrai plaisir, c’est pas dans la pénétration brute, c’est dans la connexion.
Et pour nos frères aux bazookas solitaires qui pensent qu’ils ne trouveront jamais de caserne, courage. Quelque part dans ce monde, il y a une femme avec un champ de bataille adapté à votre calibre. Il faut juste pas forcer l’entrée.
Parce qu’au final, ce n’est pas ton kiki qui fait de toi un bon amant. C’est ton respect, ta patience et ta capacité à garder le plaisir loin des déchirures.
Madina Belemviré