Congrès de la SOBUPED: la santé de l’adolescent au cœur des préoccupations 

Environ 500 participants ont pris part du 19 au 31 mars 2022 à Ouagadougou, au 5e congrès scientifique de la Société burkinabè de pédiatrie (SOBUPED).  

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit les adolescents comme étant des personnes âgées de 10 à 19 ans. Or en pédiatrie, explique Pr Yé Diarra, « nous recevons les enfants jusqu’à 15 ans. Les autres tranches d’enfants de plus de 15 ans n’ont pas souvent de repère, car ils ne savent pas où aller, ni en médecine adulte ni chez les pédiatres ».Cela fait qu’il y a une errance de cette partie de cette population à entendre Pr Yé.

D’autre part aussi, soutient-elle, l’adolescence est une période où il n’y a pas mal de modification sur le plan physique, mental, social. « Ce que nous faisons est appréciable, mais ce n’est pas suffisant parce que quand on suit un enfant depuis la naissance jusqu’à 15 ans et après on se dit qu’il ne relève plus de la pédiatrie, cet enfant se trouve dans une situation difficile et peut s’adonner à la toxicomanie qui est un problème de santé mentale ou se trouver dans une déviance qui l’emmène en prison », a-t-elle regretté.

Ce qui justifie selon elle, le choix du thème de ce 5e congrès scientifique, « Santé de l’adolescent dans le contexte de Covid-19 et de crise sécuritaire et humanitaire ».

Le déroulement des travaux à entendre Pr Ye Diarra, a été une grande réussite. « Tout s’est bien passé dans l’ensemble, car tous les intervenants ont pu livrer leur communication et ça nous a permis d’atteindre les objectifs qui étaient de renforcer nos capacités dans la prise en charge des adolescents, de partager nos expériences avec les structures qui prennent en charge les adolescents et de proposer des recommandations ».

Félicitant la SOBUPED pour la réussite de ce congrès, Dr Roger Nébié, conseiller technique du ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a rassuré que le gouvernement va étudier les recommandations qui pourront servir au Burkina et d’autres pays pour améliorer la prise en charge dans les moindres détails et ça

Madina Belemviré 

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