Découvrez les 7 conséquences de la malbouffe sur la santé physique et mentale

Dans le langage courant, la malbouffe désigne une nourriture considérée comme mauvaise, tant au niveau de la qualité des ingrédients que de sa valeur nutritionnelle. D’un point de vue diététique, le terme “malbouffe” regroupe les aliments de basse qualité nutritionnelle. Ces derniers sont pointés du doigt par les professionnels de la santé par leur richesse en calories, en gras, en sucres ou encore en sel. Pour en savoir davantage sur les conséquences  d’une mauvaise alimentation sur la santé, Bulletin santé s’est entretenu avec Abdoulaye Gueye, nutritionniste en charge de la fortification et de la sécurité sanitaire.

Quels sont le signes d’une mauvaise alimentation ?

Les aliments « malbouffe » ont plusieurs points communs. Ils sont généralement :
composés d’ingrédients de basse qualité ;
très riches en calories, ce qui explique pourquoi on les incrimine dans la hausse de la prévalence du surpoids et de l’obésité.

Peu intéressants sur le plan nutritionnel, ils sont ainsi trop gras, trop sucrés ou trop salés (parfois les trois !) et apportent généralement peu de fibres, de vitamines ou encore de minéraux.

Ils contiennent souvent des additifs ;
ils sont souvent associés à de la nourriture rapide (facile à élaborer et donc rapide à manger) et sont généralement peu chers, ce qui les rend accessibles à tous les budgets.

Quelques exemples phares de cette catégorie : frites, burgers, hot dog, pizzas, kebab, hotdog, sandwich industriels (« sandwich triangle », panini…)…

Quelles peuvent être les conséquences d’une mauvaise alimentation sur l’organisme ?

La malbouffe serait, pour certains, responsables de: 8 millions d’obèses, plus de 500 000 insuffisants cardiaques, 10 millions d’hypertendus, plus de 2 millions de diabétiques et 25 % de cancers liés à une mauvaise alimentation.

– Elle augmente directement le risque des maladies cardio-vasculaires. Le cholestérol bouche les artères et peut provoquer un infarctus. On parle d’hypercholestérolémie quand le taux de cholestérol sanguin est supérieur à 2,5 g par litre.

– L’excès de sel, quant à lui, augmente le risque d’avoir de l’hypertension artérielle ou une insuffisance rénale, alors que l’excès de sucre accroît celui d’avoir un diabète de type 2. Et lorsqu’il est associé à un manque d’activité physique, c’est l’obésité qui guette.

– Manger gras et sucré altèrerait nos capacités cognitives en quelques jours. Une alimentation grasse augmenterait le risque de dépression.

– Sans oublier les additifs et les conservateurs dont les effets sont mal connus au mieux, délétères au pire…

– Plusieurs autres maladies sont liées à notre mauvaise alimentation, le manque de vitamines et de sels minéraux. Une carence en vitamine D et en calcium aggravent la perte de densité osseuse et peut ainsi entraîner l’ostéoporose.

– A l’inverse, de nombreuses études rapportent le rôle protecteur des fruits et des légumes contre plusieurs cancers. Une alimentation qui n’est donc pas assez variée, qui manque de fibres, augmente le risque de cancer, notamment les cancers digestifs.

Y a-t-il également des impacts au plan psychologique ?

– C’est d’abord notre système de récompense qui s’active. Notre cerveau libère de la dopamine… à forte dose. C’est elle qui nous procure ce sentiment de bien-être. L’ennui, c’est que notre cerveau, se sentant submergé, peut avoir tendance à créer de nouveaux récepteurs à dopamine. Résultat : pour atteindre un même niveau de plaisir, nous aurons besoin de manger toujours plus de fast food.

– Sous l’action du sucre, c’est ensuite notre hippocampe qui s’enflamme. Or, l’hippocampe est le siège de la sensation de satiété. Lorsqu’il est attaqué, il n’a plus de cesse que de nous envoyer des signaux de faim. Là encore, un véritable cercle vicieux !

Comment lutter contre les mauvaises habitudes alimentaires ?

– Mangez un minimum de 5 portions de fruits et légumes par jour. …
– Augmentez votre consommation de légumineux et de céréales complètes. …
– Evitez les plats préparés industriellement, trop salés ou très sucrés. …
– Consommez des aliments à faible indice glycémique. …
– Sachez distinguer bon et mauvais gras.

Des conseils pour une alimentation équilibrée ?

Une alimentation équilibrée est une alimentation raisonnable et variée, qui tient compte du sexe, la taille l’âge et l’activité. Elle permet un apport quotidien de tous les nutriments et toute l’énergie dont le corps a besoin (glucides, protéines, lipides, minéraux, vitamines, eau), tout en respectant une répartition harmonieuse de la ration alimentaire au cours de la journée.

Madina Belemviré 

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