Les organes vitaux et les signes d’alerte
Le corps humain, c’est un peu comme une maison bien bâtie. Il y a les murs, les portes, les fenêtres…, et puis il y a les fondations, celles qui tiennent tout. Ces fondations-là, ce sont les organes vitaux : le cœur, le cerveau, les reins, le foie et les poumons. Sans eux, rien ne fonctionne. Quand l’un faiblit, c’est tout le corps qui en paie le prix.

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Le corps humain, c’est un peu comme une maison bien bâtie. Il y a les murs, les portes, les fenêtres…, et puis il y a les fondations, celles qui tiennent tout. Ces fondations-là, ce sont les organes vitaux : le cœur, le cerveau, les reins, le foie et les poumons. Sans eux, rien ne fonctionne. Quand l’un faiblit, c’est tout le corps qui en paie le prix.
« Un organe vital, c’est un organe dont dépend directement la vie. S’il s’arrête, la vie s’arrête aussi », explique le Dr Ayom Fadinatou Aïda Zongo, anesthésiste-réanimateur. Le problème, c’est qu’ils ne lâchent jamais sans prévenir. Avant de tomber, ils envoient toujours des signaux. Le souci, c’est qu’on ne les écoute pas toujours.

Tout commence souvent par le souffle. Quand on se sent vite à bout d’air, qu’on a du mal à respirer ou qu’une toux ne passe pas, les poumons essaient peut-être de dire quelque chose. Parfois, c’est une douleur dans la poitrine ou une jambe qui gonfle sans raison. Ces signes sont des alertes qu’il faut prendre au sérieux, car ils peuvent révéler un problème respiratoire ou cardiaque.
Et puisqu’on parle du cœur, parlons de ce travailleur infatigable. Il bat jour et nuit, sans repos, pour faire circuler le sang partout dans le corps. Mais lui aussi peut s’épuiser. Quand la tension est trop élevée, quand une douleur serre la poitrine ou qu’une fatigue inhabituelle s’installe, il faut s’inquiéter. « Les organes vitaux sont liés entre eux. Si le cœur faiblit, les reins, le foie ou même le cerveau peuvent en souffrir », souligne Dr Zongo. Car quand le cœur ne fait plus bien son travail, tout le reste tourne au ralenti.
Et quand le cœur se fatigue, les reins le ressentent aussi. Ces deux petits organes, discrets mais essentiels, filtrent le sang et éliminent les déchets. Quand ils ne fonctionnent plus correctement, le corps se met à gonfler, surtout au niveau des jambes et des chevilles. Parfois, on urine beaucoup moins, voire pas du tout, même en buvant suffisamment. Et si les analyses montrent que certaines substances montent dans le sang, c’est que les reins sont en danger. Si rien n’est fait, seule la dialyse peut parfois les aider à faire leur travail.
Juste à côté, le foie, lui aussi, a son mot à dire. Véritable usine de nettoyage, il gère les graisses, le sucre, les médicaments, et élimine les toxines. Quand il souffre, il le montre sans détour. Les urines deviennent foncées, la peau qui gratte et les yeux jaunâtres.
Et là-haut, le cerveau veille. C’est lui qui dirige tout, sans jamais dormir. Mais quand il est atteint, la conscience se trouble, les gestes se désorganisent, la parole devient confuse. Parfois, la personne ne reconnaît plus les visages. Ce dérèglement peut venir du cerveau lui-même, mais aussi d’un autre organe malade. Car dans le corps, tout est lié.
Quand un organe vital lâche, les autres essaient de compenser. Ils se battent pour tenir, mais à la longue, le corps s’épuise. « C’est pour cela qu’il faut apprendre à écouter son corps. Les petits signaux d’aujourd’hui peuvent éviter un grand danger demain », conseille le Dr Zongo.
Protéger ses organes vitaux, c’est d’abord prendre soin de soi en mangant équilibré, éviter le tabac et l’alcool, surveiller sa tension et son diabète, respecter les contrôles médicaux. Et surtout, ne pas attendre que la douleur devienne insupportable pour consulter.
Parce que la réanimation, aussi efficace soit-elle, intervient souvent quand les dégâts sont déjà faits. Le plus sage, c’est de prévenir avant qu’il ne soit trop tard. Comme le dit si bien le Dr Zongo, « écouter les murmures du corps, c’est éviter qu’il ne hurle plus tard ».
Madina Belemviré
», explique le Dr Ayom Fadinatou Aïda Zongo, anesthésiste-réanimateur. Le problème, c’est qu’ils ne lâchent jamais sans prévenir. Avant de tomber, ils envoient toujours des signaux. Le souci, c’est qu’on ne les écoute pas toujours.

Tout commence souvent par le souffle. Quand on se sent vite à bout d’air, qu’on a du mal à respirer ou qu’une toux ne passe pas, les poumons essaient peut-être de dire quelque chose. Parfois, c’est une douleur dans la poitrine ou une jambe qui gonfle sans raison. Ces signes sont des alertes qu’il faut prendre au sérieux, car ils peuvent révéler un problème respiratoire ou cardiaque.
Et puisqu’on parle du cœur, parlons de ce travailleur infatigable. Il bat jour et nuit, sans repos, pour faire circuler le sang partout dans le corps. Mais lui aussi peut s’épuiser. Quand la tension est trop élevée, quand une douleur serre la poitrine ou qu’une fatigue inhabituelle s’installe, il faut s’inquiéter. « Les organes vitaux sont liés entre eux. Si le cœur faiblit, les reins, le foie ou même le cerveau peuvent en souffrir », souligne Dr Zongo. Car quand le cœur ne fait plus bien son travail, tout le reste tourne au ralenti.
Et quand le cœur se fatigue, les reins le ressentent aussi. Ces deux petits organes, discrets mais essentiels, filtrent le sang et éliminent les déchets. Quand ils ne fonctionnent plus correctement, le corps se met à gonfler, surtout au niveau des jambes et des chevilles. Parfois, on urine beaucoup moins, voire pas du tout, même en buvant suffisamment. Et si les analyses montrent que certaines substances montent dans le sang, c’est que les reins sont en danger. Si rien n’est fait, seule la dialyse peut parfois les aider à faire leur travail.
Juste à côté, le foie, lui aussi, a son mot à dire. Véritable usine de nettoyage, il gère les graisses, le sucre, les médicaments, et élimine les toxines. Quand il souffre, il le montre sans détour. Les urines deviennent foncées, la peau qui gratte et les yeux jaunâtres.
Et là-haut, le cerveau veille. C’est lui qui dirige tout, sans jamais dormir. Mais quand il est atteint, la conscience se trouble, les gestes se désorganisent, la parole devient confuse. Parfois, la personne ne reconnaît plus les visages. Ce dérèglement peut venir du cerveau lui-même, mais aussi d’un autre organe malade. Car dans le corps, tout est lié.
Quand un organe vital lâche, les autres essaient de compenser. Ils se battent pour tenir, mais à la longue, le corps s’épuise. « C’est pour cela qu’il faut apprendre à écouter son corps. Les petits signaux d’aujourd’hui peuvent éviter un grand danger demain », conseille le Dr Zongo.
Protéger ses organes vitaux, c’est d’abord prendre soin de soi en mangant équilibré, éviter le tabac et l’alcool, surveiller sa tension et son diabète, respecter les contrôles médicaux. Et surtout, ne pas attendre que la douleur devienne insupportable pour consulter.
Parce que la réanimation, aussi efficace soit-elle, intervient souvent quand les dégâts sont déjà faits. Le plus sage, c’est de prévenir avant qu’il ne soit trop tard. Comme le dit si bien le Dr Zongo, « écouter les murmures du corps, c’est éviter qu’il ne hurle plus tard ».
Madina Belemviré

