Lutte contre les VBG : une séance d’aérobic pour finir la campagne en beauté

La Société des gynécologues et obstétriciens du Burkina (SOGOB) a organisé ce samedi 10 décembre 2022, un barbecue débat avec les jeunes Ambassadeurs suivi d’une séance d’aérobic au Centre Médico-Sportif. Cette séance marque la fin des activités organisée dans le cadre des 16 jours d’activisme de lutte contre les violences basées sur le genre organisée chaque année.

Débutée le 25 novembre dernier, les 16 jours d’activisme pour l’élimination des violences à l’égard des femmes a pris fin ce samedi 10 décembre, date de la journée des droits humains.

Au cours de cette période, la SOGOB a organisé plusieurs activités dans le but d’éveiller les consciences sur les effets néfastes des Violences basées sur le genre (VBG) sur les femmes et jeunes filles.

La séance d’aérobic constituait la dernière activité de cette édition. Ce sont au total une cinquantaine de personnes qui y ont pris part pour dire  » Non aux VBG ». A entendre Pr Dantola Paul Kain, gynécologue obstétricien, représentant le président de la SOGOB, les VBG ont des répercussions sur la santé de la mère et de l’enfant.

En plus des viols, des mutilations génitales…, il y a aussi les mariages précoces qui constituent une forme de violence assez répandue. En effet, selon le Pr Kain, «avant 18 ans, le bassin de la femme est immature et lorsqu’elle tombe enceinte, il y a toujours des complications au cours de l’accouchement. »

Il faut noter qu’en marge de la séance d’aérobic, la SOGOB en partenariat avec les jeunes Ambassadeurs a organisé un barbecue débat avec les jeunes.

Jeannette Damiba et Kenza Belemviré toutes deux ambassadrices, disent avoir beaucoup appris à travers cette campagne et sont prêtes à agir contre les VBG. « Je pourrai sensibiliser mes camarades de classe et les membres de ma famille sur les VBG, car ce ne sont pas seulement les femmes qui en sont victimes. Les hommes aussi subissent des violences et nous en avons parlé. A travers les leçons apprises, nous pourrons sensibiliser les autres. » nous a relevé Jeannette Damiba.

Abondant dans le même sens, Borice Sanon, étudiant en médecine a soutenu que la lutte contre les VBG à l’encontre des femmes n’est pas seulement l’apanage des jeunes filles à entendre. Grâce donc aux connaissances acquises lors du barbecue débat sur les risques des VBG, il s’est engagé à lutter contre ce fléau.

Rachid SOW

 

 

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