Mars 2025 : 112 femmes bénéficieront de soins de chirurgie réparatrice au CHU de Bogodogo

Du 3 au 14 mars 2025, le CHU de Bogodogo se mobilise pour la santé et le bien-être des femmes. En effet, son service de gynécologie obstétrique et de médecine de la reproduction organise une campagne de chirurgie réparatrice vulvo-vaginale et intime, dédiée à 112 femmes.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la célébration du mois de la femme et vise à offrir des soins indispensables aux victimes de mutilations génitales, aux femmes confrontées aux séquelles d’un accouchement difficile, ou encore à celles désireuses d’améliorer leur confort sexuel pour une vie de couple épanouie.

Le Pr Charlemagne Ouédraogo, gynécologue obstétricien et chef du service, précise que cette campagne, qui se tient depuis 2006 au Burkina Faso, est également une opportunité de formation universitaire annuelle. Elle accueille non seulement les futurs spécialistes, mais aussi des gynécologues obstétriciens venus d’Afrique et d’Europe, désireux de se perfectionner dans cette technique.

En prélude à cette phase pratique, deux semaines de consultations ont permis aux spécialistes d’enregistrer environ 500 femmes, démontrant ainsi l’ampleur du besoin. Mais pour cette campagne, c’est 112 patients qui pourront bénéficier des interventions réalisées en chirurgie ambulatoire, soit dix femmes par jour. Chaque femme est prise en charge le matin et, après un suivi personnalisé, elle regagne son domicile le soir.

Mais le soutien ne s’arrête pas là, poursuit le Pr Ouédraogo: « Un suivi rigoureux est assuré avec des rendez-vous programmés à une semaine, deux semaines, un mois, deux mois, trois mois, six mois et même un an après l’intervention. Ce dispositif permet non seulement d’évaluer l’amélioration de leur quotidien, mais aussi de répondre à toutes leurs préoccupations et d’ajuster les pratiques en fonction des retours« .

Ainsi, cette campagne, qui combine expertise médicale, formation continue et engagement social, place la santé des femmes au centre d’une démarche globale visant à améliorer leur qualité de vie.

Madina Belemviré

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